Mon voile c’est mon regard. Regardez-moi. Dans les yeux.
Mon voile ? C’est mon caractère. Ma franchise. Mon voile c’est moi. Moi toute entière. Moi. Entière. Loyale. Fidèle à mes principes. Moi, sans artifices. Sans hypocrisies. Intègre. Non pas intégriste.
Le voile, je le porte en moi. Invisible mais présent. Il est coloré aux couleurs de l’arc-en-ciel. Ne le voyez-vous pas ? Bleu comme le ciel infini, vert comme l’espérance, rouge comme la passion, jaune comme la lumière qui m’anime. Brillante. Belle. Rebelle. Les cheveux offerts au vent, je m’affiche sans fichu!
Mon regard est mon hijab. C’est mon bouclier de lumière. Celui qui me protège. Tel est mon symbole identitaire.
Mon voile? C’est ma confiance en la vie. Regardez-moi! Mon voile est naturel. Il signe mon indépendance. Il ne me cache pas. Il ne me sépare, ne me stigmatise pas et ne me dérobe pas à la vue de l’autre. Mon voile m’unit à l’autre. Dans la paix, le respect et la tolérance. Sans peur. Sans fausse pudeur. Sans humiliation. Avec humilité. Mon voile ne m’isole pas. Mon voile, n’est pas un outil de réclusion. Il m’aide à affronter les gens sans faux-semblants.
Mon regard ne séduit pas, n’ensorcèle pas. Il regarde, c’est tout.
Mon regard, c’est mon voile. Ce n’est ni un cache-misère, ni un cache-sexe, ni un foulard sur ma tête, ni une barrière entre toi et moi. Il dévoile mon appartenance au monde. Je suis comme toi. Je suis toi. Tu es moi. Ce qui me différencie c’est mon regard franc. Je le revendique haut et fort: l’impureté est aux yeux de l’impur, dit Khalil Jibran.
Le voile est dans le regard d’une femme libre et libérée. Le voile est dans le comportement d’une femme honnête avec elle-même. Ni plus ni moins. Égale à l’homme son compagnon. Digne. Libass Al Taqwa, l’habit de la décence, fait la différence. Je le porte en moi. Ne le remarquez-vous pas?
Pas besoin de me voiler la face. Mon regard m’enveloppe d’un manteau protecteur. Telles sont mes valeurs.
Mon précieux écran total, c’est ma foi. Noble, est ma vision. Elle honore dieu mais refuse la soumission aveugle à l’homme.
Bonjour, en toute franchise , j’avoue que je viens de vous décrouvrir grâce à une émission à la telé.
Dans ce monde qui est devenu triste,austere,et inquisiteur ou l’on veut cacher la moitié de l’humainté en pretextant qu’elle apporte la ‘fitna’ comme ils disent,je me demandais ou sont les femmes qui veulent resister et imposer leur existence ,leur intelligence,et parfois même leur superiorité ! dans certains pays leur silence est assourdissant,et nous perdons chaque jour du terrain,et les autres avancent et décrétent,et interdisent en affirmant n’importe quoi,des inépties,des sottises ! car de nos jours,n’importe qui s’érige en ‘aalem’,érudit et que sais je encore ! il fut un temps ou pour enseigner,conseiller,expliquer le coran ,il fallait y être versé totalement,l’avoir lu et relu,l’avoir compris,appréhendé avec sagesse et sérénité,bref avoir au moins 75 ans ! de nos jours,on assiste à une cour de récréation ,ou des individus s’amusent avec des choses sérieuses,et c’est ceux-là même qui ont apporté LA FITNA !
N’est pas savant qui veut.
Je souhaite que beaucoup de femmes comme vous se fassent entendre,Bravo,merci d’éxister.
Merci pour vos mots. ( j’avais fait un lapsus, j’ai écrit maux!) Oui, j’ai choisis de remplir l’espace. Nous nous sommes trop longtemps tues. Au nom de la tolérance, du respect, ou je ne sais quoi encore! Mais la nature a horreur du vide, nous taire c’est permettre à d’autres de remplir l’espace, or nous avons tous droit à notre place au soleil! Merci encore.
De ces femmes qui savent et osent parler et pas seulement !
Salwa Tazi, avec une innocence déconcertante qu’elle puise dans le patrimoine, revient sur le voile. Non celui qui ne coute que quelques dirhams mais celui qu’on ne peut acheter nulle part. Le voile tissé, fil par fil, entre les mains des mères, des soeurs,des tantes, des amies et des voisines. Celui de cette pudeur qui interdit le vulgaire, ignore le bestial et se calfeutre entre les cils qui tremblent et frémissent au mot “Amour” ! il est cette rougeur qui envahit les joues des filles qu’on découvre belles et qui craignent d’attirer les regards. Ce voile, là, il ne nous vient, ni de la Mecque, ni d’Afghanistan. Made in Morroco dira le père quand il bénit le gendre ou la belle mère quand elle enlace le couple qui se forme sous ses yeux, déjà pleins de larmes !
Elle en parle, à la marocaine, pure et dure, refusant ce qui nous vient d’ailleurs entre les pages du livre sain, maquillant la vérité et souillant les paroles divines.
Le voile et le vocable qu’il invente pour exister sur le corps des femmes inconscientes, celles qui nous trahissent pour l’image d’un paradis coloré, celles qui oublient que dans notre élégance locale, nos mères, nos sœurs et nos épouses ont une avance sur celles qui se déguisent en esclaves pour pouvoir vivre !
Merci Salwa !
Je suis honorée et charmée par cette poésie et ces paroles sages. Ah! La vie serait bien plus simple! Quel beau compliment de la part d’un homme et d’un poète dans l’âme. Merci.
Mon voile c’est mon regard. Regardez-moi. Dans les yeux. Mon voile ? C’est mon caractère. Ma franchise. Mon voile c’est moi. Moi toute entière. Moi. Entière. Loyale. Fidèle à mes principes. Moi, sans artifices. Sans hypocrisies. Intègre. Non pas intégriste. …
Magnifiquement exprimé ma Salwa! L’intégrisme est un fléau mais seul l’amour peut en venir à bout.
Thanks Faith! Je sais que tu penses pareil.
Bonjour, en toute franchise , j’avoue que je viens de vous décrouvrir grâce à une émission à la telé.
Dans ce monde qui est devenu triste,austere,et inquisiteur ou l’on veut cacher la moitié de l’humainté en pretextant qu’elle apporte la ‘fitna’ comme ils disent,je me demandais ou sont les femmes qui veulent resister et imposer leur existence ,leur intelligence,et parfois même leur superiorité ! dans certains pays leur silence est assourdissant,et nous perdons chaque jour du terrain,et les autres avancent et décrétent,et interdisent en affirmant n’importe quoi,des inépties,des sottises ! car de nos jours,n’importe qui s’érige en ‘aalem’,érudit et que sais je encore ! il fut un temps ou pour enseigner,conseiller,expliquer le coran ,il fallait y être versé totalement,l’avoir lu et relu,l’avoir compris,appréhendé avec sagesse et sérénité,bref avoir au moins 75 ans ! de nos jours,on assiste à une cour de récréation ,ou des individus s’amusent avec des choses sérieuses,et c’est ceux-là même qui ont apporté LA FITNA !
N’est pas savant qui veut.
Je souhaite que beaucoup de femmes comme vous se fassent entendre,Bravo,merci d’éxister.
Merci pour vos mots. ( j’avais fait un lapsus, j’ai écrit maux!) Oui, j’ai choisis de remplir l’espace. Nous nous sommes trop longtemps tues. Au nom de la tolérance, du respect, ou je ne sais quoi encore! Mais la nature a horreur du vide, nous taire c’est permettre à d’autres de remplir l’espace, or nous avons tous droit à notre place au soleil! Merci encore.
De ces femmes qui savent et osent parler et pas seulement !
Salwa Tazi, avec une innocence déconcertante qu’elle puise dans le patrimoine, revient sur le voile. Non celui qui ne coute que quelques dirhams mais celui qu’on ne peut acheter nulle part. Le voile tissé, fil par fil, entre les mains des mères, des soeurs,des tantes, des amies et des voisines. Celui de cette pudeur qui interdit le vulgaire, ignore le bestial et se calfeutre entre les cils qui tremblent et frémissent au mot “Amour” ! il est cette rougeur qui envahit les joues des filles qu’on découvre belles et qui craignent d’attirer les regards. Ce voile, là, il ne nous vient, ni de la Mecque, ni d’Afghanistan. Made in Morroco dira le père quand il bénit le gendre ou la belle mère quand elle enlace le couple qui se forme sous ses yeux, déjà pleins de larmes !
Elle en parle, à la marocaine, pure et dure, refusant ce qui nous vient d’ailleurs entre les pages du livre sain, maquillant la vérité et souillant les paroles divines.
Le voile et le vocable qu’il invente pour exister sur le corps des femmes inconscientes, celles qui nous trahissent pour l’image d’un paradis coloré, celles qui oublient que dans notre élégance locale, nos mères, nos sœurs et nos épouses ont une avance sur celles qui se déguisent en esclaves pour pouvoir vivre !
Merci Salwa !
Je suis honorée et charmée par cette poésie et ces paroles sages. Ah! La vie serait bien plus simple! Quel beau compliment de la part d’un homme et d’un poète dans l’âme. Merci.
Attention
Une nouvelle lois est en cours d’adoption contre les regards boucliers, les regards hijab.